One Piece Revolution
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

One Piece Revolution


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol

Aller en bas 
AuteurMessage
Hikaru Kuragari
Musicien / Bretteur
Hikaru Kuragari


Nombre de messages : 123
Age : 31
Emploi : Sabreur et Musicien
Primes : Aucune pour l'instant
Berrys : Aucun pour l'instant
Date d'inscription : 11/01/2007

Statistiques
PV:
Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Left_bar_bleue500/500Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Empty_bar_bleue  (500/500)
Objets:

Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Empty
MessageSujet: Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol   Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Icon_minitimeDim 10 Juin - 12:51

Tout en soufflant dans sa flûte, Hikaru se demandait à quoi pouvait bien ressembler la ville qu'il allait atteindre. Elle se nommait Kashyyka, et, juste à côté, il y avait une chaîne hautes montagnes, où il comptait: de un, s'entraîner, de deux, trouver l'inspiration pour son prochain morceau. Et puis, un peu d'air pur ne fait pas de mal! Hikaru vérifia que sa barque ne déviait pas, sinon, il était bon pour errer en mer jusqu'à ce qu'il trouve une terre. Et encore, il fallait que cette terre soit acceueillante. Si c'était pour se faire bouffer par des dinos, se faire arracher la tête par des plantes carnivores géantes, se faire sucer le sang par des sangsues, ou être obligé de manger des pissenlits, ce n'était pas la peine d'accoster. Encore que les pissenlits, avec la bonne sauce... Euh, non, berk.

Comme la barque ne déviait pas, Hikaru se remit à insuffler à son instrumant favori les airs qui lui passaient par la tête, tantôts gais, tantôt joyeux. Ses yeux si bleus regardaient le ciel, et le vent faisait voler sa chevelure blonde, tandis qu'il jouait de la flûte. Mais bientôt, il commença à avoir faim. Il regarda dans son sac, et vit avec horreur qu'il n'y avait plus rien à manger. Il fallait atteindre l'Ilo del Sol au plus vite, d'autant plus qu'Hikaru n'était pas un petit mangeur... Son estomac gargouillait déjà. Il s'allongea sur le bois rêche de la barque et joua un air pour oublier sa faim. Au début, cela fonctionna , mais au bout d'une heure, Hikaru se sentit le ventre vide, désespérément vide. A ce moment, il sentit un choc contre la coque de sa frêle embarquation. Se retournant, il se rendit compte qu'il s'agissait en fait d'un bout de bois. Immédiatement, Hikaru sentit l'espoir de manger revenir: si il y avait un bout de bois ici, alors la terre n'était pas loin. Le musicien se mit donc à pagayer frénétiquement avec les mains pour avancer plus vite. Mais comme ça ne marchait pas, il se résigna à attendre.

Environ deux heures plus tard, Hikaru entendit au-dessus de lui un cri rauque. Il leva les yeux et vit un gros goélant, bien gras et dodu, passer au-dessus de lui. Rapide comme l'éclair, il plongea la main dans sa tunique, saisit un shuriken en forme de clé de sol, et le lança sur le volatile, qui le reçut dans le ventre. Il se mit à chuter, et atterrit dans la barque d'Hikaru. Ce dernier récupéra son shuriken, dépeça l'oiseau, et le mangea cru, car il n'avait pas de moyen de le faire cuire. Ce n'était pas très bon, et Hikaru avait les mains pleines de sang, mais ça calait bien. Le musicien se sentit prêt à pacienter encore un peu jusqu'à ce qu'il atteingne l'Ilo del Sol. Deux heures plus tard, il aperçut la terre de l'île, reconnaissable à sa chaîne de montagne. Trois heures encore après, il traînait sa barque sur le sable, et se dirigeait vers le restaurant le plus proche.

Après le repas

Hikaru laissa échapper un énorme rot qui fit trembler sa fourchette dans son assiette. Tous les clients se retournèrent et fixèrent le musicien avec un regard choqué. Un serveuse s'approcha de lui, lui demenda de régler sa note et de partir vite fait. Hikaru obéit, se sentant coupable d'avoir repris une troisième fois du banana split. Avec les six côtes de boeuf, les deux tartes à la pomme, les quatre jardinières de légumes, ça faisait peut-être un peut trop. Mais non, c'est la sauce qui était un peu... euh... lourde.

Hikaru se mit à visiter la ville. Il passa devant de nombreux restaurants et boutiques de souvenirs, car cette île était très touristique. Mais il y avait aussi des armureries, pour ceux qui désiraient aller en montagne, car il y avait de nombreux bandits dans cette région. Et pour ceux qui voulaient visiter le désert, situé derrière les montagnes, c'était pire, car il fallait affronter la montagne, puis la chaleur torride le jour, le froid glacial la nuit, les animaux géants, les mirages, la soif, la faim... bref, ce n'était pas de tout repos.

Hikaru demanda à une agence de guides la route la plus courte pour se rendre à la montagne. On la lui indiqua, et il se mit en route aussitôt. Il traversa plusieurs rues, et se retrouva à la limite de la ville, devant un petit chemin de terre qui partait vers la montagne. Il commença à marcher, et pendant trois heures, il ne s'arrêta pas. Il grimpa des côtes abruptes, glissa plusieurs fois, se rattrapa à chaque chutes, et continua. Lorsqu'il arriva enfin à un endroit plutôt plat, il s'arrêta pour se reposer. Il s'adossa donc à un rocher, et observa le paysage. Il était au bord d'une falaise, située exactement au centre de la chaîne de montagnes, et au fond de laquelle était une riante vallée, verte et vivante, grouillante de vie. Cette vision réjouit Hikaru qui sortit sa flûte et commença à jouer un air doux, gai, qui inspirait la vie sauvage, les étendues désertes, les forêts vierges de toutes présence humaine, les torrents bruyants et rapides...

Et, entendant cette musique, un faucon sauvage se sentit attiré vers cet humain qui jouait de la flûte. C'était un faucon noble, beau, avec un bec acéré comme peu en avaient, avec des belles couleurs, allant du brun foncé au noir sur la queue, et au blanc sur la tête. Ses yeux étaient les plus vifs de sa génération, son plumage était doux et soyeux. Ses serres étaient incroyablement puissantes, et ses ailes pouvaient le porter sur des dizaines de kilomètres sans qu'il ne se fatigue. C'était le plus beau, le plus puissant faucon des montagnes depuis des années. Il vola vers Hikaru dans le plus grand silence, et se percha sur une branche proche pour écouter la musique.
Revenir en haut Aller en bas
Hikaru Kuragari
Musicien / Bretteur
Hikaru Kuragari


Nombre de messages : 123
Age : 31
Emploi : Sabreur et Musicien
Primes : Aucune pour l'instant
Berrys : Aucun pour l'instant
Date d'inscription : 11/01/2007

Statistiques
PV:
Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Left_bar_bleue500/500Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Empty_bar_bleue  (500/500)
Objets:

Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Empty
MessageSujet: Re: Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol   Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol Icon_minitimeJeu 14 Juin - 19:53

Hikaru ne se rendit pas tout de suite compte qu’il était observé. Il était entièrement à sa musique, et continuait à souffler dans sa chère petite flûte. Mais bientôt il s’arrêta pour reprendre son souffle, et, à ce moment, son oreille exercée de musicien perçut une respiration à côté de lui, à gauche. Il tourna la tête, et vit un magnifique faucon au plumage mordoré qui semblait attendre qu’il se remette à jouer. Ce rapace avait une allure magnifique : son plumage était par endroits noirs, ailleurs blanc, ou brun, mais la grande majorité des plumes étaient mordorées. Les regards des deux personnages se croisèrent, celui bleu azur d’Hikaru, et celui doré du faucon. Le musicien devina à cet instant que ce n’était pas un faucon ordinaire. Il était bien plus intelligent, bien plus beau, bien plus fort, une de ces exceptions que la Nature produit parfois, quand l’envie lui prend. Hikaru devina tout cela en un instant, et le faucon sembla lui aussi comprendre que l’humain en face de lui n’était pas ordinaire. Il pencha la tête sur la gauche, comme pour mieux regarder Hikaru, puis vers la droite. Il poussa un cri bref, sonore, qui voulait bien dire ce qu’il voulait dire : il voulait de la musique. Hikaru sourit, remit sa flûte à ses lèvres, et se remit à jouer.

Il insuffla à son instrument une mélodie douce, suave, qui racontait à nouveau la vie sauvage et l’infinité du monde. Cela dura environ une demi-heure. Au bout de ce temps, il s’arrêta, et, souriant, regarda le faucon. Celui-ci avait fermé les yeux pour mieux apprécier la musique. Mais il les rouvrit, et on voyait dans son regard doré qu’il était satisfait. Hikaru sourit à nouveau, et tendit la main vers le rapace. Ce dernier la fixa un moment, puis déploya ses ailes et alla se percher sur la main tendue du musicien. Le joueur de flûte ramena sa main jusqu’à son épaule, et l’oiseau s’installa dessus. Il se laissa faire lorsque Hikaru voulut lui caresser la tête, et ferma les yeux pour mieux apprécier ce contact chaud. Il semblait y prendre plaisir. Alors le musicien dit :

« Tu sais, depuis que je suis tout petit, je rêve de voler. Surplomber les montagnes, foncer à toute vitesse, être libre, quoi. En fait, moi aussi je suis libre, puisque je suis un pirate : je navigue sur mon navire, et les seules limites qu’on m’impose sont celles de la nature. Mais ce n’est pas pareil que de voler. Toi, tu vas où tu veux, tant que tes ailes peuvent te porter. Quand j’était petit, ça m’aurait été utile de voler : j’aurai pu échapper aux Marines qui nous poursuivaient, Gotshall et moi. Ah, mais c’est vrai que tu ne sais pas qui c’est, Gotshall ! Eh bien, c’est mon frère. Enfin, mon presque-frère. Il m’a recueilli, après le décès de mes parents, et j’ai été élevé par toute une bande de potes. C’était sympa, de vivre dans la rue. Mais on était considéré comme de la crasse, comme la croûte sur la plaie. Il y a mieux pour le moral. Enfin, tout ça pour te dire que Gotshall me manque et que j’aimerai le revoir. »

Après ce discours, Hikaru se sentait comme soulagé d’un grand poids. Cela lui avait fait du bien de se confesser de cette façon, même à un oiseau. Il regarda la vallée qui s’étendait au-dessous de lui et s’aperçut qu’il faisait nuit noire. La lune brillait dans le ciel, parmi les étoiles, qui lui rendirent son regard, indifférentes à l’existence des Hommes. Le faucon s’envola, et, dans les ténèbres, il était encore plus magnifique. Il tournoya un peu dans le ciel, comme pour permettre à Hikaru de l’admirer, et disparut dans les montagnes. Le musicien soupira, rangea sa flûte, et s’endormit, en rêvant qu’il volait par-dessus les montagnes, en compagnie de ce faucon au plumage mordoré.

Le lendemain, en se levant, Hikaru remarqua que le faucon n’était pas revenu. Il cueillit donc quelques pommes, les mangea, et repris sa route. En allant à l’Ilo del Sol, son objectif était de trouver l’inspiration et de s’entraîner. L’inspiration, sa rencontre avec le faucon lui avait fournit. L’entraînement n’allait pas tarder. En marchant, il croisa un groupe de voyageurs qui lui apprirent qu’une nouvelle bande de brigands avait été aperçue un peu plus au nord. Il alla donc dans cette direction. Environ une heure après, il perçut à droite du chemin sur lequel il se trouvait un bruit de sabre qu’on tire du fourreau. Quelqu’un de normal ne l’aurait pas entendu, mais il était musicien, et son oreille était très développée. En une fraction de seconde, son regard devint gris de fer, sa lame jaillit de sa flûte, et il bondit vers le buisson d’où venait le bruit. L’arbuste fut tranché en deux, et pas que l’arbuste. Un homme aussi s’effondra, le buste sectionné. Un murmure se propagea alors dans les arbres : les complices de l’assassin étaient visiblement surpris que leur compagnon ait été tué si facilement. Hikaru leva son regard de métal vers les feuillages, et dit :

« Si vous êtes assez courageux pour vous mesurer à moi, faites-le donc. Ca me prouvera que vous n’êtes pas des lâches. »

Le murmure devint furieux, et peu après, une dizaine d’hommes armés de dagues et de poignards se laissèrent tomber près d’Hikaru. Aucun n’avait de sabre, car c’état trop encombrant et ça pouvait faire du bruit. Se mettant en garde, le musicien prépara une de ses attaques les plus faibles, mais la plus avantageante. Et il cria :

« VIBRATO !!! »

Le sol sous les hommes se mit à vibrer, et tous furent déséquilibrés. Hikaru en profita pour trancher les corps de huit d’entre eux. Puis il se retourna vivement et para le coup qu’un autre voleur tentait de lui donner. Mais il était trop faible. Une passe rapide, et hop ! L’homme perdit le bras droit.

« Ne soit pas triste, ça fera moins de travail si tu veux te tricoter des gants… »

Sous le poids de la douleur, l’homme s’effondra. Mais ses deux compagnons restants ne se laissèrent pas impressionner. Ils bondirent vers Hikaru et frappèrent en même temps. Le musicien para un des deux coups et saisit l’autre lame dans sa main gauche, ce qui le blessa, mais c’était juste une égratignure. Il se ressaisit, perça le cœur de l’un de ses assaillants, se retourna… Une seconde trop tard. La lame de son adversaire fonçait déjà vers son cœur. Il était condamné.

Mais c’était sans compter sur le faucon. Celui-ci, arrivant comme un miracle, lacéra de ses serres la visage de l’assassin. Hikaru se remit de sa peur, et tua l’homme défiguré. Le rapace se percha sur son épaule, et frotta sa tête contre la joue du musicien. Celui-ci dit :

« Tu est arrivé pile au bon moment. Merci. »

Puis il se tourna vers l’homme à qui il avait coupé le bras, toujours en train d’agoniser. Il s’en approcha, le saisit par le col, et le regarda dans les yeux. Le bandit fut saisit à la vue d’un regard si profond.

« Dis-moi, mon gars, j’ai l’impression que cette attaque avait été préparée spécialement pour moi. Je me trompe ?

N… Non…

Dis-moi pour qui tu travailles, et j’abrègerait tes souffrances. Sinon, je te fait souffrir encore plus.

Il… Je ne connaît pas son nom… Mais il était le chef de la bande de Giza avant que tu ne la détruise…

Ok. Merci »

Hikaru coupa la tête de son interlocuteur, et songea à cet homme qui avait mis en place une bande de brigands pour le tuer. Il avait été le chef de la ba,de de Giza, une organisation de chasseurs de primes qu’Hikaru avait éradiquée à Slash Town. Le faucon le tira de sa rêverie, en réclamant des caresses, que le musicien s’empressa de lui donner. Il murmura :

« Tu sais, je vais partir de cette île, maintenant. Je n’ai plus rien à y faire. Alors, si tu veux me suivre, fait comme tu veux. Après tout, tu m’a sauvé la vie. »

Alors, le rapace perché sur son épaule, Hikaru retourna à Kashyyka, retrouva sa barque, et repris la mer. Le faucon ne le quitta pas. C’était le début d’une longue amitié, et, en souvenir de la nuit où l’oiseau avait dévoilé à Hikaru toute sa beauté et sa majesté, le musicien le nomma Hoshizora, le Ciel Etoilé.
Revenir en haut Aller en bas
 
Arrivée du Joueur de Flûte à l'Ilo del Sol
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
One Piece Revolution :: West Blue :: Lieux de West Blue :: Ilo del sol-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser